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Attention à l’enfant qui compense : DYS, TDA/H, HPI… Ils ont besoin d’aide, même sans en parler

Il réussit. Il ne se plaint pas. Il donne l’image parfaite de l’enfant autonome, discret, “facile”. Mais derrière cette façade se cache un combat invisible, silencieux, quotidien.

Ce qu’on appelle la compensation, c’est l’art de mobiliser ses forces, mémoire, volonté, intelligence, pour contourner un trouble non reconnu. Une stratégie brillante… mais profondément épuisante.


Qui sont ces enfants qui compensent ?

Ce sont souvent des enfants :

  • HPI (haut potentiel intellectuel), qui masquent leur trouble par leur rapidité de raisonnement

  • TDA/H, qui développent des stratégies pour cacher leur impulsivité ou leur inattention

  • Multi-DYS, qui apprennent à contourner leurs difficultés de lecture, d’écriture ou de coordination

  • Perfectionnistes, qui s’imposent des standards irréalistes pour ne pas “décevoir”

Ils mobilisent leurs ressources en silence, parfois dès la maternelle. Ils s’adaptent, s’ajustent, s’épuisent… sans jamais demander d’aide. Parce qu’ils ne savent pas qu’ils pourraient. Parce qu’ils ont peur d’être “différents”.


Les risques sont bien réels

Sous cette apparence de réussite se cachent :

  • Une fatigue mentale chronique, difficile à détecter

  • Une phobie scolaire qui peut surgir brutalement

  • Une estime de soi fragile, construite sur le doute et la peur de l’échec

  • Des troubles anxieux, des crises émotionnelles, un repli sur soi

Et pourtant, comme tout semble “aller bien”, on tarde à intervenir. On attend qu’ils échouent pour les aider. Mais ils n’ont pas besoin d’échouer pour qu’on les écoute.


Il est temps de changer de regard

Ces enfants ont besoin :

  • Qu’on reconnaisse leur effort invisible

  • Qu’on valorise leur singularité sans les sur-adapter

  • Qu’on leur offre un espace pour exprimer leurs émotions

  • Qu’on les accompagne avec douceur, sans attendre la chute

Ils ont besoin d’un adulte qui voit au-delà des apparences. D’un enseignant qui s’interroge. D’un parent qui ose poser des mots. D’un professionnel qui comprend les mécanismes de la compensation.


Ce message peut changer le destin d’un enfant

À lire, à partager, à faire circuler auprès des parents, enseignants, professionnels de l’enfance.

À garder comme un rappel : le silence d’un enfant n’est pas toujours synonyme de bien-être.

À écouter avec le cœur : ils ont besoin qu’on les entende… dès maintenant.



 
 
 

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