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L’écran n’est pas le problème… c’est ce qu’il remplace.

Quand un enfant réclame l’écran, ce n’est pas forcément pour “l’écran”.

Souvent, c’est juste qu’il s’ennuie. Et c’est normal : un enfant ne peut pas passer toute la journée seul à s’occuper. Il a besoin de repères, de rythme, de moments partagés… et surtout, de se sentir utile.

Chez nous, voilà comment ça se passe pendant les vacances (et parfois le week-end) :


– Après le petit-déjeuner, on range tous ensemble. La maison, c’est le lieu de tous, donc chacun participe.

– Ensuite, 30 à 45 minutes de devoirs. Oui, même en vacances. Ça fait du bien de garder un petit cadre.

– Temps de jeu libre pendant que je prépare le repas.

– On mange tous ensemble.

– Temps calme après le repas : lecture, dessin, repos.

– Activité partagée : jeux de société, balade, activité manuelle, pâtisserie… selon le climat et l’envie du moment.

– Rejeu libre pendant que je gère les tâches du soir.

– Et là, oui, un peu d’écran pendant que je prépare le dîner. Parce qu’ils ont déjà eu leur dose de tout le reste… et que le temps jusqu’au repas du soir serait trop long sinon.


Mais cette journée, elle nous convient à nous. Chaque famille doit trouver son propre équilibre. L’essentiel, c’est que l’enfant sente qu’il a sa place. Qu’il est utile. Qu’il contribue.

Les enfants peuvent aider à ranger, faire à manger, aller aux courses, jardiner, laver le chien, proposer des idées d’activités…Et plus ils se sentent utiles, plus ils s’investissent. C’est ça, le sentiment d’appartenance. Pas juste “être là”, mais faire partie.


Attention au piège du “attends…”

“Attends, je fais à manger.”

“Attends, je dois laver la vaisselle.”

“Attends, je dois faire ça…”


Et au final… on ne fait rien avec eux. Ils attendent. Ils s’ennuient. Et l’écran devient la seule option.


Et si un enfant ne veut pas participer à une activité ? On ne force pas. Souvent, l’effet de groupe fait son chemin. Il observe, il voit les autres s’amuser… et l’envie vient doucement. Alors on lui dit simplement :“Si tu changes d’avis, n’hésite pas à venir. Ça nous fera tous plaisir.”


Et nous, les adultes ? Si on veut que nos enfants décrochent un peu des écrans… il faut qu’ils nous voient le faire aussi. “Fais ce que je dis, pas ce que je fais”, ça ne marche pas. Les enfants retiennent nos gestes, pas nos discours.

Alors sans culpabilité, juste avec conscience :

– Est-ce que je peux poser mon téléphone un peu plus souvent ?

– Est-ce que je peux créer des moments sans écran, partagés, vivants ?

Parce que l’exemple, c’est notre plus grand levier éducatif. Et il commence dans les petits gestes du quotidien.

Ce post n’est pas une recette miracle, juste un partage sincère. Et vous, comment vous vivez ça chez vous ?Vous avez trouvé votre équilibre ou vous êtes encore en pleine expérimentation ?Partagez vos routines, vos astuces, vos galères aussi.

Ici, on avance ensemble.

 
 
 

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