Le planning visuel : un repère essentiel pour les enfants DYS-TDA/H afin de structurer les journées sans école - vacances, mercredis et week-ends

Les périodes sans école "vacances, mercredis, week-ends" sont souvent attendues avec impatience. Mais pour les enfants présentant un trouble DYS ou un TDA/H, ces moments de liberté peuvent rapidement devenir source de désorganisation, d’anxiété ou de tensions familiales.

Sans les repères de l’école, le quotidien perd sa structure. Et pour ces enfants, cela peut être particulièrement déstabilisant. Le planning visuel devient alors un outil central pour maintenir un cadre rassurant, tout en laissant place à la souplesse.

Pourquoi le planning visuel est-il si important pour les enfants DYS-TDA/H ?

Les enfants DYS-TDA/H ont souvent des difficultés à :

• se repérer dans le temps,

• anticiper les étapes d’une journée,

• gérer les transitions,

• retenir des consignes orales.

  
  

Leur mémoire de travail est souvent fragile, leur attention fluctuante, et leur tolérance à l’imprévu limitée. Le planning visuel agit comme un soutien cognitif : il rend visible ce qui est abstrait, et prévisible ce qui pourrait être anxiogène.

Il permet de :

• structurer la journée,

• réduire l’anxiété liée à l’imprévu,

• soutenir la mémoire de travail,

• apaiser les routines,

• favoriser l’autonomie,

• diminuer les conflits.

  
  

Que mettre dans un planning visuel pendant les journées sans école ?

L’objectif n’est pas de tout planifier, mais de donner des repères sur les moments clés. On y affiche uniquement ce qui est important ou non automatique pour l’enfant :

• Sorties

• Temps calme

• Repas

• Temps d’écran

• Visites ou événements

  
  

Les 4 règles d’or pour un planning visuel efficace

Pour qu’un planning visuel soit réellement utile à un enfant DYS-TDA/H, il doit respecter quelques principes simples :

1. Limiter à 5 étapes maximum

   Trop d’informations surcharge le cerveau. Mieux vaut peu, mais clair.

2. Utiliser des pictos simples ou de l’écriture

   À adapter selon l’âge, le niveau de lecture et le profil de l’enfant (visuel, lecteur, etc.).

3. Afficher toujours au même endroit

   Le cerveau DYS-TDA/H a besoin de repères fixes. On évite de déplacer le planning.

4. Créer un visuel clair et stable

   Pas de fioritures inutiles. On privilégie la lisibilité, les couleurs douces, et une structure constante.

   
   

Quel type de planning choisir ?

Il n’existe pas de modèle universel. Le bon planning est celui qui s’adapte à votre quotidien et que vous pouvez utiliser facilement.

Voici quelques formats possibles :

• Le planning à imprimer : rapide, modifiable, pratique.

• Le planning fait maison : idéal pour les enfants créatifs, à construire ensemble.

• Le semainier magnétique : ludique, visuel, facile à manipuler.

• Le tableau Velleda ou ardoise : réutilisable, souple, modulable.

  
  

À vous de choisir si vous préférez un planning quotidien ou hebdomadaire, selon votre rythme et celui de votre enfant.

En résumé

Le planning visuel n’est pas un gadget. C’est un outil d’apaisement, d’autonomie et de confiance pour les enfants DYS-TDA/H. Il permet de structurer les journées sans école, de réduire les tensions et d’accompagner l’enfant dans un cadre clair et rassurant.

Et pour les parents ? C’est un allié pour des vacances, mercredis et week-ends plus fluides, avec moins de stress et plus de sérénité.