TDAH : au rythme de l’enfant, au souffle du parent
- Audrey Malaterre
- 10 sept.
- 2 min de lecture
Être parent d’un enfant TDAH, c’est vivre une aventure hors des sentiers battus. C’est apprendre à danser avec l’imprévu, à accueillir l’intensité, à aimer dans le mouvement. C’est aussi réinventer chaque jour l’équilibre entre fermeté et tendresse, entre cadre et liberté, entre fatigue et émerveillement.
🌪️ Une vie à 100 à l’heure… ou à contretemps
Les enfants avec TDAH ne suivent pas toujours le rythme attendu. Ils peuvent être brillants et débordés, créatifs et impulsifs, affectueux et explosifs, parfois tout cela en une seule matinée. Et toi, parent, tu ajustes, tu t’adaptes, tu respires… souvent sans pause.
Mais éduquer un enfant neuro-atypique ne veut pas dire s’effacer. Tu as le droit de poser des limites, de dire stop, de te ressourcer. Tu as le droit d’être fatigué.e, de douter, de pleurer… et de recommencer avec amour.
Être parent d’un enfant TDAH, c’est aussi :
Reconnaître la fatigue mentale liée à la charge cognitive quotidienne : anticiper, répéter, gérer les débordements, penser pour deux.
Nommer ses émotions devant l’enfant pour l’aider à développer sa propre intelligence émotionnelle : “Là, je suis frustré.e, mais je t’aime toujours.”
Valoriser les différences avec des mots bienveillants : “Il a sa manière à lui, et c’est ok.”
Célébrer les micro-réussites : un matin sans cris, une chaussette retrouvée, un câlin spontané.
Accepter l’imperfection : il n’y a pas de parent parfait, seulement des parents présents.
Et toi, parent… tu comptes.
Tu es le repère, le refuge, le souffle. Tu es celui ou celle qui tient, qui aime, qui doute, qui recommence. Et tu as besoin, toi aussi, d’écoute, de reconnaissance, de soutien.
Ce texte est pour toi. À imprimer, à relire les jours de tempête, à partager avec ceux qui ne comprennent pas toujours. Tu fais déjà bien. Tu es déjà suffisant. Tu es humain.e, et ton souffle compte.



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